Sarkozy élu président depuis : 26 jours

Couac et recouac

On dirait bien que le chef de notre douce présipauté (merci Jules-Edouard Moustique) a un peu de mal avec son image de marque...

Ayant appâté ses électeurs potentiels, petits propriétaires et épargnants, en promettant la déductibilité des intérêts d'emprunt des impôts sur le revenu, comme on s'y attendait, une fois élu, le petit Nicolas a fait communiquer par un de ses ministres que cette mesure ne s'appliquerait qu'aux ventes signées après le 6 mai 2007, jour de son sacre élection. Une manière de récompenser ceux qu'il avait convaincus par cette annonce ?

Oui, mais voilà... Les électeurs en question, de son bord comme d'autres, ont eu quelque peu l'impression de se faire entuber. Partout où je me trouvais, la colère grondait contre cette (première ?) arnaque.

Le petit Nicolas doit déjà avoir d'autres projets d'avenir quand il se rase... Dans les deux jours qui ont suivi, le chef de la présipauté a rectifié le tir et annoncé que la mesure s'appliquerait à tous les crédits, quelle que soit leur date de souscription. Coût pour l'Etat : dans les 2 milliards d'euros, si j'ai bien entendu.

J'attends le décret d'application...

Dans un autre domaine, il n'a pas fallu bien longtemps à certaines entreprises, qui auraient dû être rassurées par le nouveau gouvernement (c'était en tout cas l'un des thèmes de la campagne présidentielle) pour annoncer de nouvelles délocalisations. C'était donc ça, le double effet Sarkozy ?